La Bergerie, comme son nom l’indique, devait héberger les troupeaux des propriétaires terriens depuis des temps très anciens (Période Burgonde).
Il a y près de 15 siècles, la Côte d’Aime était surtout à vocation pastorale, comprenant de vastes pâturages et prairies qui s’étendaient des Bergeries jusqu’au plateau de Vaugelaz et de La Lessière.
C’est ce qui explique les travaux gigantesques que nos ancêtres ont dû exécuter à bras d’hommes, à la pelle, à la pioche, pour creuser les “biés” ou “biefs”, canaux d’arrosage, afin d’amener l’eau de l’Ormente dans les prairies de la Côte d’Aime, de Valezan, des Chapelles et jusqu’au-dessus de Bourg-Saint- Maurice.
A la Bergerie, il existe encore un hangar des pompes. Ce bâtiment indépendant, situé dans ce village, au sommet de la commune, facilitait les interventions en cas d’incendie. Il est toujours plus facile de descendre que de monter en cas d’urgence.
La pompe à bras était tirée par des hommes ou des mulets, par la suite par des jeeps. Son alimentation en eau se faisait grâce à une chaîne humaine, chacun faisant passer des paniers en toile depuis les ruisseaux. Comme dans les autres hameaux, les maisons se rénovent, en utilisant très souvent le dernier étage comme habitation. La charpente est mise en valeur et la vue est superbe.
L’école a été transformée en logements.