k) -Pré Berard

Nom d’origine germanique ou burgonde : Pra, pré, prairie, pâturage— Béraldi, devenu par altération du langage béraldi, puis bérardi, bérard.

Nous avons peu d’éléments d’archives concernant ce hameau.
Les anciens racontent qu’un oratoire dédié à Sainte Apolline aurait existé au sommet du village, en contre-bas du bassin.

On parlait aussi de “Pré Bérard d’Amont”. Des maisons étaient construites en bordure du chemin qui mène aux Bergeries. Des murailles sont encore visibles. Ces maisons ont probablement été détruites par un incendie.

Un autre village, complètement disparu, celui de Salignon, était bâti en amont du carrefour portant le même nom, entre Pré Bérard et Pré Girod. Des murailles existent encore au milieu des arbres. Depuis quelques années, Prébérard s’agrandit de maisons nouvelles, surtout en amont.

Voici un poème de J.A Plassiard écrit le 24 mars 1976 :

Salignon

“…C’est un petit hameau de quatre ou cinq maisons,

L’une s’ouvre au soleil par une haute voûte,

Il a sur la vallée un très large horizon,

Un chemin de pavés y coupe la grand’route.

Chaque année, on y suit la ronde des saisons,

Des jardins, des vergers, une chêvre qui broute,

Des labours, ou des champs aux futures moissons,

Des pommiers, des pruniers, du raisin que l’on goûte.

Des bêtes en hiver, viennent boire au « bachal »,

On cuit le pain de chaque mois au four banal,

Ce village, autrefois, s’appelait Salignon.

C’était un Nazareth, obscur, sans renommée,

Pouvait-il en sortir quelque chose de bon,

Si ce n’est sur les toits, le soir, de la fumée! … “